Le mercredi 24 août le fr Alain Riou du couvent de Lille est venu présider la messe au 60. C’était la fête de l’apôtre Saint Barthélemy et le jour de ses 75 ans. Il nous a parlé de l’apôtre presque inconnu Barthélemy (ou Nathanaël ?). Il nous a également parlé de la joie de fêter le jour où nous avons reçu la vie.
Après la messe, nous avons partagé un repas philippin préparé pendant toute l’après-midi par Alford, un séminariste philippin qui vit au couvent de Lille.
Le mercredi 24 août, lors la messe de notre communauté, nous avons rendu hommage au frère Philippe Dockwiller qui nous a quitté à l’âge de 44 ans. Nous avons prié pour ses parents et pour toute notre famille dominicaine.
Le frère Philippe était venu nous rendre visite à la cité St Pierre lors du dernier pèlerinage du Rosaire dont il fut le prédicateur.
La Maison du 60 propose depuis 6 ans un séjour de vacances dans un camping (130 emplacements) pas très loin de la mer, du côté de Boulogne. ‘Le camping du vieux moulin’ est, comme son nom l’indique, situé sur une rivière bordée d’un moulin à eau datant du moyen-âge.
C’est un de nos frères, prêtre-ouvrier à Hellemmes, Jacques Screpel, qui l’a créé en 1956, avec les copains du Comité d’Entreprise de Fives-Caille, grosse usine de la métallurgie où il travaillait à l’époque. Sur le mode de l’autogestion, ce camping ouvrier continue à vivre de l’esprit des fondateurs : on met le plus petit au cœur de la communauté. C’est le camping le moins cher de France (1€ la nuit !). Depuis plusieurs générations maintenant, il fait le bonheur des familles de milieu populaire, notamment des mineurs du Pas-de-Calais…
La Maison du 60 au Vieux Moulin
Nous sommes accueillis tels que nous sommes pendant une semaine. Je suis au conseil d’administration du camping et j’y ai célébré la messe pour la fête du 15 Août. Cet été 2016 nous étions 14 de la Maison du 60, dont plus de la moitié vit d’une pension d’adulte handicapé. Tout de suite, nous participons aux activités proposées, nous rendons de petits services, nous faisons notre cuisine mais surtout, nous profitons de la mer, de la campagne et des forêts alentour, dans une convivialité généreuse.
Cet été Françoise Pierre, Coco, Babette, Maryse, Danielle, les deux Jacques, le frère Benoît sont partis en vacances une semaine à Belle-Île-en-Mer au village de Kergallic qui appartient aux dominicains. Sur place, ils ont retrouvé Christine et Elisabeth, deux strasbourgeoise qui nous ont fait profiter de leur joie de vivre et de leur talent culinaire.
Vivre sur Île
En arrivant au port de Quiberon, Pierre a eu un premier choc. Il imaginait un bateau de 20 personnes ! Et bien non, c’était un énorme bateau de 300 places qui nous a emmené au port de Palais sur Belle-Île. En posant le pied à terre sur l’Île, nous laissons derrière nous tout ce qui est resté sur le continent. Les vacances et le repos peuvent véritablement commencer.
Le silence
Premier soir et deuxième choc. Pierre est angoissé devant le silence de la nuit. Il n’y a plus les bruits des voitures, des passants en train de crier, des chats qui miaulent. Mais à partir du deuxième soir, l’angoisse laisse place à la contemplation. Pierre savoure le silence et au retour, il le regrettera.
Des visites à Belle-Île
Pendant notre séjour, Augustin, un jeune étudiant qui habite au quartier de Moulins, son père et sa soeur sont venus nous rendre visite en voilier. Ce fût l’occasion pour certains d’entre de nous de s’initier aux joies (et aux peines) de la voile. Le lendemain, le fils de Danielle et deux de ses amis nous ont rejoint après leur méga-concert sur la presque-île de Crozon. Ce soir là, nous étions 17 personnes à table !
Promenade et baignade
En plus des temps des prière et des repas deux activités principales occupaient nos journées : les promenades et les baignades. Deux heures de marches et ensuite, un plongeon dans l’eau fraîche mais tellement agréable